EN dix ans de règne des islamistes et de certains de leurs alliés camarades de la lutte contre Ben Ali, la Tunisie a été prise d’un vertige destructeur. Ils ont tout détruit : le travail, les fi nances, l’économie, le service public, l’école, l’université, la justice… Et quand la rue s’est soulevée contre le système en place exigeant le départ de cette classe politique pour laquelle le mensonge l’emporte sur la vérité, qui alterne machinations et complots pour berner les foules et salir le Parlement, ils ont crié au coup d’État. Depuis, des campagnes de dénigrement contre le Chef de l’État, qui a eu le courage de donner un coup de pied dans la fourmilière pour faire bouger les lignes, sont menées à tour de bras avec l’aide des chaînes télé satellitaires connues pour leur animosité à l’égard de la Tunisie. L’objectif étant de nuire à l’image d’un président devenu depuis le 25 juillet symbole d’espoir pour les Tunisiens. Alors que Saïed, qui a été poussé par une irrépressible envie d’agir par devoir politique, économique et moral, ne cesse de multiplier les efforts auprès des acteurs économiques nationaux pour faire baisser les prix et améliorer le pouvoir d’achat des Tunisiens, et de continuer à mener un combat ardu contre la pandémie et de déployer tous les efforts pour renfl ouer les caisses de l’État dont ils ont raclé les fonds, ils ne trouvent pas mieux que de caricaturer la démocratie tunisienne dans le vil objectif de dissuader l’aide internationale et d’accélérer le déclin du pays et de le faire basculer dans le chaos et la misère. De Ghannouchi à Radhwan Masmoudi qui, au nom de la démocratie dont ils ont fait usage pour faire table rase de tous les acquis du pays, les appels et les messages qui sont véhiculés sur les plateaux télé et les réseaux sociaux vont à l’encontre de l’intérêt de la nation. Ils essayent à cor et à cri de faire dissuader les premiers partenaires du pays par les dessins noirs qui pourraient faire trembler l’Europe, à l’instar d’une émigration irrégulière massive des jeunes tunisiens qui vont envahir l’Occident, fuyant un nouveau régime totalitaire. Pour venir en aide à ces voix érayées, ils n’hésitent pas à réclamer la suspension de l’envoi des vaccins ou l’interruption des prêts dont le pays a fortement besoin durant cette phase critique. C’est le genre d’appels qui n’ont pas trouvé d’écho fort heureusement auprès des vrais amis de la Tunisie qui, au contraire, ne cesse de récolter les marques de sympathie et de solidarité. L’histoire retiendra contre eux un comportement odieux qui ne fait que convaincre le peuple de la nécessité de se débarrasser à tout jamais de ces faux jetons. Car on peut être contre Saïed, malgré l’adhésion populaire massive à son projet, mais jamais contre son propre pays. C’est impardonnable.
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